Le mois d’octobre est toujours chargé pour Saunders Farm. Depuis plusieurs décennies, les familles de la région d’Ottawa raffolent de leur visite annuelle à cette destination animée dans le village de Munster, en Ontario, pour marcher dans le champ de citrouille, faire une promenade en chariot de foin et vivre des moments d’effroi dans la maison hantée.
La tradition se poursuit cette année, même si elle se déroule différemment en raison de la COVID-19. Pour contrôler les foules et permettre la distanciation physique entre les visiteurs, ces derniers doivent réserver et payer à l’avance.
Pour favoriser la distanciation physique, Saunders Farm a opté pour les paiements sans espèces sous forme de paiements sans contact et de virements électroniques. « Comme la majorité des gens, nous avons entièrement relégué le comptant aux oubliettes », explique Mark Saunders, « directeur du plaisir » à Saunders Farm. Depuis 1976, sa famille élargie graduellement la gamme d’activités à la ferme, qui est passée d’un endroit entièrement consacré à la culture de fraises à un site d’agrotourisme populaire. « Que ce soit pour payer nos factures à l’aide de Virement Interac ou pour percevoir des paiements à l’aide de Flash Interac, ces méthodes ont entièrement changé la donne pour nous. »
Comment Interac aide les petites entreprises à s’adapter
Depuis l’avènement de la pandémie au Canada plus tôt dans l’année, les entreprises d’un bout à l’autre du pays ont fait preuve de résilience en restructurant leurs activités. Bon nombre ont survécu grâce à leurs capacités d’improvisation et à leur créativité — et à l’accès aux outils de paiement numériques d’Interac, qui ont représenté une planche de salut pour elles pendant la transition.
Pour Saunders Farm, la transition à un modèle d’affaires adapté à la COVID-19 a dû être rapide. « Du jour au lendemain, toutes nos noces ont été annulées », explique Mark, « comme ce fut aussi le cas de tous les pique-niques d’entreprise, les retraites corporatives et d’autres événements du genre. Souvent, nous accueillons de trois à quatre mille personnes à ces événements. »
C’est alors que Mark et son personnel, qu’il emploie à l’année, ont commencé à envisager de nouvelles sources de revenus. « Nous sommes établis dans une communauté rurale, où les livraisons d’épicerie et autres services du genre ne sont pas offerts. Nous avons donc ouvert une épicerie en ligne », dit-il. Cette épicerie accepte les virements électroniques par l’intermédiaire de la plateforme Virement Interac.
Une autre idée a consisté dans l’organisation de feux de camp conformes aux consignes de distanciation physiques pendant l’été. Les groupes étaient placés à 30 mètres de distance les uns des autres. « Les gens pouvaient apporter leurs propres chaises et s’asseoir au coin du feu pour consommer des hot-dogs, des s’mores et des boissons. Tout était sans contact, et les gens pouvaient profiter d’une belle soirée dehors », explique Mark. Et si les visiteurs voulaient rester après la fin de la période de temps qui leur avait été accordée? Il leur suffisait de payer à l’aide de Virement Interac pour obtenir plus de temps auprès du feu.
Selon Mark, la simplicité de Virement Interac a facilité la mise à l’essai d’expériences comme celles-ci. Étant donné que l’acceptation des paiements n’exige aucune série d’étapes complexes — il suffit d’avoir une adresse de courriel ou un numéro de téléphone et un compte auprès d’une banque canadienne — cette plateforme aide les petites entreprises à accepter instantanément l’argent pour la vente de nouveaux produits et service. « Grâce à [Virement Interac], ce fut beaucoup plus facile de négocier notre virage », explique Mark.
Et c’est sans compter l’absence de délais pour les mouvements d’argent. « Nous n’avons pas à attendre que l’argent rentre », dit Mark. « Celui-ci est déposé dans notre compte sur-le-champ. »
Idée pour les petites entreprises : Viser plus petit
À l’autre extrémité du pays, à Vancouver, l’annulation massive des noces en mars a porté un dur coup à Cakes in a Box, entreprise que Joyce Ng dirige en solo et qui se spécialise dans la création de délicieux gâteaux à l’apparence originale.
« Les gens annulaient leur commande, et je sais qu’ils vivaient aussi des moments difficiles », dit Joyce. Elle estime que 80 pour cent de son chiffre d’affaires s’est évaporé.
Comment a-t-elle réagi? En continuant de confectionner des gâteaux, espérant que l’affichage de belles photos de ses créations sur les médias sociaux lui vaudrait de nouveaux clients. « Avec les médias sociaux, la constance est essentielle. Je vise à afficher tous les deux jours, mais pour ce faire, j’ai besoin de nouveau contenu. »
Sa stratégie porte ses fruits. Ces jours-ci, Joyce confectionne de plus petits gâteaux à l’intention de plus petits rassemblements. « Je ne le savais pas, mais les gens détestent préparer des gâteaux de quatre pouces de diamètre. » Elle a donc découvert un créneau, étant l’une des seules pâtissières de Vancouver à en offrir. (C’est pour combien de personnes un gâteau de quatre pouces? « Jusqu’à six, mais deux si vous avez très faim. »)
Dépôt automatique du Virement Interac — pour les propriétaires d’entreprise qui ont beaucoup de pain sur la planche
Comme Saunders Farm, Cakes in a Box a opté pour les paiements sans espèces. Afin d’offrir les paiements sans contact au moment de livrer ses gâteaux, elle demande à ses clients de lui envoyer un virement électronique à l’aide d’une transaction Virement Interac.
« Ces jours-ci, les gens désirent éviter les contacts. La totalité de mes paiements sont transmis à l’aide de Virement Interac », dit Joyce. « C’est la façon dont j’obtiens tous mes paiements. C’est donc dire que je m’y fie grandement. »
La stratégie visant à créer de plus petits gâteaux a été fructueuse, et les commandes ont recommencé à rentrer. Quand elles le font, l’argent va directement dans le compte de Joyce, car elle a activé la fonction Dépôt automatiquement de Virement Interac. Cela est plus rapide et l’aide à composer avec un « problème » que tous les proprios de PME aimeraient bien avoir : être très occupés.
« Si j’avais à accepter le paiement et à saisir la question de sécurité pour le Virement Interac, j’oublierais probablement de le faire », dit Joyce. « Le fait qu’Interac offre la fonction Dépôt automatique est génial pour moi étant donné mon horaire très chargé. »
Pour réagir à la pandémie de la COVID-19, de nombreuses entreprises du Canada ont dû accélérer leur virage vers l’adoption de transactions numériques. Maintenant, leurs propriétaires et gestionnaires constatent qu’ils en apprécient la facilité et la commodité : gestion de la paie sans chèques, ventes sans espèces et comptabilité sans factures papier.
L’Atelier Coloré de Montréal crée des articles et accessoires de mode à l’aide de tissus aux couleurs vives. Il offre également un local pour la tenue d’événements — du moins, c’était avant. « J’ai ouvert et lancé mon local le 29 février. La pandémie a entièrement bouleversé nos plans pour 2020 et nous a forcés à fermer nos portes pendant six mois », dit la proprio, Déborah Cherenfant.
Compte tenu de l’interruption de ce volet de ses activités, Déborah en a démarré un autre : la fabrication de masques. C’était une transition toute naturelle pour une entreprise déjà centrée sur les tissus.
Cela a aussi été facile d’utiliser Virement Interac plus souvent et dans plus de contextes, comme pour payer les fournisseurs. « Je l’utilisais déjà avant la pandémie, mais je le fais plus souvent maintenant, surtout avec les fournisseurs qui veulent éviter la manipulation d’espèces », explique Déborah.
« C’était nécessaire », dit Deborah au sujet de sa décision de payer son personnel à l’aide de Virement Interac. « C’était devenu compliqué d’aller à la banque pour effectuer de simples transactions. »
Tom Hawks, directeur et propriétaire de deux centres de tutorat, soit des franchises de Centre d’apprentissage Oxford Learning situées à Pickering et Ajax, en Ontario, a aussi adopté Virement Interac pour payer ses employés.
Les premières semaines après le début de la pandémie au Canada ont été chaotiques pour Oxford Learning : les écoles ont fermé leurs portes, les familles étaient confinées et son curriculum, qui reposait sur des rencontres en personne, a dû être reconfiguré pour l’enseignement en ligne (et, après coup, pour un apprentissage en petits groupes dans des salles réaménagées afin de respecter les consignes de distanciation physique).
Ses pratiques de comptabilité et de paiement ont aussi changé rapidement. Pour la paie, Tom émettait auparavant les chèques lui-même, mais c’était avant la pandémie, quand ses employés se présentaient dans les centres pour leurs séances de tutorat. Maintenant que bon nombre des enseignants travaillent à distance, Tom utilise Virement Interac pour les payer.
Avant la pandémie, les parents réglaient généralement les séances de tutorat de leurs enfants à l’aide d’espèces ou de chèques. Maintenant, Tom n’accepte plus l’argent comptant et il ignore s’il le fera de nouveau après la pandémie.
« Virement Interac a remplacé la manipulation d’espèces, car c’est plus propre. De plus, il y a un registre, et cela n’interrompt pas le déroulement des affaires. Auparavant, lorsqu’un client arrivait et voulait payer en espèces, je devais m’asseoir avec lui, compter l’argent et produire un reçu », explique Tom. Maintenant, quand il paie à l’aide de Virement Interac, l’argent est transféré automatiquement et la trace documentaire est entièrement numérique. C’est propre et ordonné, comme une salle de classe bien gérée.
Et les chèques? « Personne ne m’en a offerts depuis les cinq derniers mois », déclare Tom.
En raison des défis imprévus découlant du confinement, des fermetures et des mesures de distanciation physiques, certaines entreprises ont été contraintes d’adopter des modèles d’affaires reposant sur les livraisons. Établis aux deux extrémités du pays, Les Jardins Lakou et One Arrow Meats ont deux traits en commun : il s’agit de nouvelles entreprises alimentaires conçues pour satisfaire une fringale particulière et elles ont toutes deux adopté un système de livraisons directes aux clients au cours des derniers mois.
Et en acceptant des paiements sans contact à l’aide de Virement Interac, ces deux entreprises ont pu garder le contact avec leurs clients les plus fidèles, et ce, d’une façon très confortable et facile à mettre en œuvre.
Les Jardins Lakou, qui a ouvert ses portes l’an dernier et s’inspire des traditions culturelles haïtiennes, est une ferme écologique située à Dunham, au Québec (à environ 90 kilomètres de Montréal) qui se spécialise dans les fruits et légumes de la cuisine afro-antillaise. « L’okra, les patates douces, la chayote et le calalou — voilà des exemples de produits que les clients de Jardins Lakou trouveront dans leurs mets » explique le proprio, Jean-Philippe Vézina.
La pandémie lui a occasionné des pertes de revenus étant donné que ses clients importants, comme les restaurants et les garderies, ont dû fermer leurs portes. Or, Les Jardins Lakou comptait déjà des adeptes de sa cuisine à Montréal en raison de sa présence dans les marchés d’agriculteurs. En gardant le contact avec ces clients, l’entreprise pourrait toujours bénéficier d’une source de revenus. « Nous nous sommes surtout concentrés sur un programme d’abonnement à nos livraisons de paniers de légumes », explique Jean-Philippe, qui offre la livraison à l’étendue de la région de Montréal.
Les Jardins Lakou accepte Virement Interac, en partie parce que bon nombre de ses clients n’ont pas de carte de crédit. Jean-Philippe dit qu’il utilise Virement Interac pour payer ses fournisseurs et ses employés, et effectuer d’autres paiements. « C’est réellement avantageux en matière de frais, et ce, tant pour le client que l’entreprise. »
L’entreprise d’Heat Laliberte est aussi assez récente (et délicieuse). Ayant travaillé dans certains des restaurants haut de gamme les plus célèbres de Vancouver, Heat a, en 2017, suivi un programme destiné aux entrepreneurs autochtones et troqué ses habits de chef cuisinier contre un tablier de boucher. « J’ai eu l’idée de faire du bacon, car j’adore préparer des charcuteries », explique-t-il.
Les produits de One Arrow Meats sont maintenant offerts par l’intermédiaire de nombreux services d’épicerie, dont les services de livraison. Or, Heat affirme que ce sont les clients fidèles qu’il avaient rencontrés dans les marchés d’agriculteurs qui ont réellement aidé One Arrow à prospérer pendant la pandémie.
« À mon avis, One Arrow est une entreprise résolument communautaire », ajoute Heat. « Nous nous attardons à faire vivre une très bonne expérience à nos clients, en personne. Nous mettons tout en œuvre pour tisser des liens avec eux. »
Les clients qui ont une fringale de bacon peuvent en commander sur le site Web de One Arrow et régler leur achat à l’aide d’un Virement Interac. « Les gens ne voulaient pas se rendre à l’épicerie ou aux marchés d’agriculteurs », croit Heat. « C’est pourquoi j’ai commencé à faire des livraisons. Je me rendais à la maison des clients et laissait leur commande sur le perron, et ils payaient à l’aide d’un Virement Interac. »
« Je ne sais pas ce que je ferais sans Virement Interac, parce que c’est ce qui me permet de toucher un revenu pendant la pandémie. Les gens ne veulent pas manipuler le comptant », conclut Heat.
De plus, Heat utilise Virement Interac pour payer les gens qui travaillent occasionnellement pour lui et l’entreprise qui fabrique ses étiquettes.
Les paiements numériques unissent les Canadiens pendant la pandémie, alors que la relation durable qu’ils permettent aux petites entreprises de tisser avec leurs clients et leurs fournisseurs représente une autre planche de salut pour elles.
« Je crois que les gens veulent appuyer les commerces locaux en ce moment », dit Heat. « C’est important de nous concentrer sur notre clientèle de base et de cultiver les liens que nous avons déjà établis avec les gens. »