Dans le cadre de cette série, Interac mettra en lumière d’incroyables pigistes et propriétaires de microentreprises pour montrer que les entrepreneurs canadiens tirent pleinement parti de « l’économie à la tâche » (souvent connue sous son nom anglais, gig economy). Selon un récent sondage effectué par Interac, 71 pour cent des entrepreneurs canadiens consacrent une grande partie de leur temps précieux à talonner les clients qui tardent à les payer. Cette série d’articles se penche sur cette statistique inquiétante et renferme des trucs pour les aider à se faire payer plus rapidement.
Aujourd’hui, nous mettons en vedette notre entretien avec Jeannie Phan, une illustratrice de Toronto qui laisse libre cours à sa créativité pour le compte d’entreprises des quatre coins du Canada et des États-Unis. Elle nous a parlé de son désir d’assouvir sa passion, de son meilleur conseil pour budgéter et de sa façon préférée de se faire payer.
Comment avez-vous décidé de devenir illustratrice?
Je me préparais à m’orienter vers les sciences, mais me suis rendu compte que je ne voulais pas passer mes grandes journées dans un labo. Je dessine depuis que je suis toute petite. Donc, j’ai décidé, à la dernière minute, de m’inscrire à un programme de baccalauréat en design auprès d’une université axée sur les arts, où j’ai opté pour une spécialisation en illustration. Après cela, j’ai travaillé dans un magasin avant de me lancer dans le travail à la pige à plein temps. Je crée surtout des illustrations numériques destinées à des projets éditoriaux et aux médias sociaux, mais j’ai récemment commencé à faire un peu plus de design de marque.
Comment s’est opérée la transition vers le travail à la pige?
Au début, c’était quelque peu déstabilisant, mais je connaissais des personnes qui faisaient ce genre de travail à plein temps. Alors, si j’avais des questions, j’avais des ressources vers qui me tourner. C’était essentiel de m’adapter à un nouveau mode de vie et à un revenu de pigiste, mais la transition s’est avérée relativement harmonieuse.
Le travail à la pige m’a donné un nouveau degré de contrôle sur ma vie, ce qui représente l’un des principaux avantages d’être à son compte. Il m’offre l’occasion de réaliser de petits projets rapides pour divers clients, ce que j’adore. Je fais tout moi-même — je n’ai pas de stagiaire ou d’autre personne pour m’aider; j’essaie donc de maintenir une charge de travail raisonnable pour une personne. Je fais peu d’impartition et accepte seulement autant de projets que je serai en mesure de gérer sans être débordée.
Quelles sont les difficultés que vous éprouvez en tant que pigiste?
Le flux financier est la principale difficulté. Quand je dresse mon budget, je ne tiens pas compte des trois mois précédents. Je ne veux pas dépenser de l’argent qui risque d’être en retard ou de n’être jamais payé. Normalement, j’établis mon budget en fonction d’un montant beaucoup moins élevé que celui de mon revenu réel.
Il y a toujours un certain élément de risque quand vient le temps de me faire payer. Tous mes clients sont fantastiques, alors j’ai eu peu de pépins. Mais il y a quand même des délais – les modalités de règlement varient d’un client à l’autre. Parfois, je me fais payer en trois jours, à d’autres moments, je dois attendre 60 jours. Et, parfois, c’est même encore plus long.
Comment vos clients vous paient-ils?
Mes clients américains me font parvenir un chèque par la poste. Si je travaille régulièrement avec une entreprise, celle-ci me transmet un virement électronique puisque je figure déjà dans leur système. Mes clients canadiens utilisent habituellement le dépôt direct, mais les petites entreprises ont tendance à faire appel à Virement Interac, qui représente la méthode la plus simple.
Pourquoi préférez-vous Virement Interac et la fonction Demander des fonds?
Ce son des fonctions simples et instantanées. Les chèques internationaux posent certains problèmes. Je dois toujours aller à la banque. Ce n’est pas toujours possible de déposer les chèques à l’aide de mon cellulaire. Or, c’est tout le contraire avec les fonctions Virement Interac et Demander des fonds – c’est simple comme bonjour.
Avec la fonction Demander des fonds, je peux contrôler plus facilement la réception des paiements, et le fait de pouvoir ajouter le numéro de facture à ma demande me permet de tenir des dossiers plus complets de mes factures et de mes paiements. C’est plus facile que de recevoir des dépôts au hasard, sans message d’accompagnement ou de numéro de facture, ce qui m’oblige à faire un exercice de rapprochement.
De plus, ses mécanismes de sécurité me procurent une grande tranquillité d’esprit. Pour obtenir des dépôts automatiques, je dois fournir mes renseignements bancaires à quelqu’un pour obtenir, ce qui est risqué, surtout de nos jours alors que tout est en ligne. Or, quand j’utilise Virement Interac ou la fonction Demander des fonds, personne n’a accès mes renseignements bancaires, ce qui est fort rassurant.