À Interac, nous célébrons la diversité et croyons que le fait d’être nous-mêmes et authentiques au travail donne les meilleurs résultats et nous permet d’apprendre les uns des autres. Nous sommes un groupe diversifié de personnes et nous nous efforçons de créer un environnement propice à la diversité d’opinion et d’expérience, où les idées, les points de vue et les voix uniques sont non seulement acceptés, mais aussi encouragés.
À l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs, nous présentons les histoires de membres de la famille Interac qui font partie de la communauté noire. C’est l’occasion pour vous de lire leurs histoires et d’en apprendre davantage sur les conseils qu’ils offrent aux professionnels noirs qui cherchent à entrer dans le milieu des technologies financières.
Quel est votre nom et quel emploi occupez-vous?
Je m’appelle Steevens Rouyard et je suis le responsable technique de notre plateforme Virement Interac.
Quel genre de travail faites-vous au quotidien?
Ma journée est habituellement divisée en quatre parties :
- Je conçois des solutions techniques pour créer la prochaine génération de la plateforme de Virement Interac dont se serviront les Canadiens. Cela comprend la rédaction de spécifications techniques qui améliorent la plateforme, rendant Virement Interac plus fiable et plus convivial pour les consommateurs.
- Je donne des précisions concernant nos solutions techniques à nos intervenants externes et je travaille avec eux pour m’assurer que la plateforme de Virement Interac répond à leurs besoins.
- Je fais de la mise en œuvre en recherchant des solutions nouvelles et futures, en les mettant à l’essai et en travaillant avec l’équipe pour voir comment elle pourrait faire progresser nos produits à Interac.
- Je respire. Il y a toujours une ou deux activités que j’aime faire très sérieusement en dehors de mes heures de travail, cela me permet de vraiment décrocher. Avant, c’était le basketball, la boxe et la danse. En ce moment, je m’investis à fond dans l’entraînement et la saine alimentation.
Quelle partie de votre travail préférez-vous?
La phase de conception est ma partie préférée et, dans le domaine du génie logiciel, il y a d’innombrables façons de trouver une solution aux exigences d’un produit. À Interac, la conception est le moment où je peux être créatif et essayer de nouvelles choses, comme expérimenter de nouveaux concepts, de nouveaux cadres dans de nouvelles langues.
Qu’y a-t-il de particulier chez vous?
Quand j’avais 18 ans, j’ai commencé à travailler comme soudeur. Ce n’était pas par choix – le système d’éducation et mon manque de motivation à l’égard de l’école m’ont mené là. Je me suis vite rendu compte que ce n’était pas pour moi et j’ai supplié ma mère de m’aider à retourner à l’école. Je voulais obtenir un diplôme qui me permettrait de choisir un emploi que j’aimais vraiment.
Quand je suis retourné à l’école, il n’y avait aucun doute dans mon esprit quant à mes objectifs. Mais c’était difficile. Constatant l’important écart entre mon niveau scolaire et l’objectif que je m’étais fixé, les conseillers d’orientation m’ont suggéré d’établir des objectifs « plus réalistes ». Je leur ai alors posé une question simple : « Que dois-je faire pour passer au prochain niveau? » La réponse était toujours : « Soyez le meilleur de votre classe et la chance pourrait vous sourire ». C’est ce que j’ai fait. Huit ans plus tard, j’ai obtenu une maîtrise en informatique, et c’est ainsi que j’ai commencé ma carrière en développement de logiciels.
Qu’est-ce qui vous a motivé à vouloir travailler à Interac?
Un recruteur est entré en contact avec moi, et ce qui est drôle, c’est que lorsqu’il a mentionné Interac, c’était la première fois que j’entendais parler de l’entreprise! J’étais nouvellement arrivé au Canada et j’ai dû faire des recherches sur l’entreprise avant ma première entrevue. Je ne regrette absolument pas d’avoir saisi cette occasion.
Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez à votre parcours à Interac?
Interac incarne pleinement les valeurs canadiennes et se soucie vraiment de ses employés.
Comment s’est déroulé votre parcours en tant que professionnel noir à Toronto et sur Bay Street?
En tant que professionnels noirs, nous devons souvent faire plus pour prouver notre valeur et atteindre nos objectifs. Parfois, ça devient stressant et la pression est forte au point où il m’est arrivé à quelques reprises où je ne pouvais tout simplement plus parler. Je perdais de vue mon objectif et je pensais trop à faire mes preuves et au fait que je ne pouvais pas me permettre d’échouer.
Ce n’est pas la fin du monde, j’ai eu l’occasion de me reprendre et de prouver ma valeur. Au bout du compte, mes résultats parlent d’eux-mêmes et en restant concentré, j’ai pu arriver là où je voulais être.
Quels conseils donneriez-vous à d’autres personnes qui pourraient être confrontées à une situation semblable?
Soyez confiant et si vous faites le travail, on vous remarquera et vous pourrez obtenir ce que vous voulez. Une fois que vous avez prouvé votre valeur, demandez que l’on vous donne ce que vous méritez.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes professionnels noirs qui souhaitent entreprendre une carrière dans le domaine des technologies financières?
Soyez honnête et ne cachez jamais vos ambitions. Si votre entreprise actuelle ne reconnaît pas votre valeur, n’ayez pas peur d’aller chercher du travail ailleurs.
Nous n’avons plus à perdre notre temps avec des entreprises dont la culture est dépassée. Le secteur des technologies financières est très dynamique et offre de nombreuses possibilités.
Les restaurants et les petites entreprises ont été durement touchés par la pandémie. Y a-t-il un restaurant que vous préférez et qui est la propriété de personnes noires, que vous aimeriez suggérer à d’autres personnes?
BeachHill Smokehouse sur Main au coin de Danforth. Je n’ai jamais mangé une aussi bonne poitrine de bœuf de ma vie. Leur sandwich Lockhart est mon préféré.
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